Interview de Pénélope Boeuf

Interview Pénélope Boeuf

Voici Pénélope Boeuf. Entrepreneuse, auteure, podcasteuse, comédienne et conteuse, Pénélope rédige actuellement un scénario pour une future série télé.

Nous avons toutes et tous suivis la saga de l’été à propos de Robin (si ce n’est pas encore le cas, allez donc jetez un oeil à sa page Insta)

Depuis 2018, elle cumule plus de 3 millions de téléchargements sur ses podcasts crées via son studio La Toile sur Écoute ; et est suivie par plus de 22k followers sur Instagram.

Merci à Pénélope d’avoir accepté de répondre à cette interview et ainsi de contribuer à inciter d’autres femmes à lancer leur entreprise ; source de liberté incroyable ⭐

Quelle est votre activité ?

Je suis la fondatrice de La Toile Sur Ecoute, un studio de narration audio, fondé en octobre 2018. Je fais de la création de podcasts, de l’accompagnement pour les marques dans la création de podcast. J’écris également des livres et des séries télé. 

Comment avez-vous décidé de monter votre entreprise ?

Sur un coup de tête ! On m’a parlé des podcasts. Je voulais raconter des histoires, parler dans un micro et faire du business ! Je me suis lancée à corps perdu sans trop savoir dans quoi je mettais les pieds et c’est jusqu’alors, la plus ingénieuse des bêtises que j’ai pu faire !

Comment le fait d’être entrepreneuse est-il perçu par votre entourage ? 

Bien ! Ils savaient que je n’étais pas adaptée à l’entreprise et que j’aimais monter des projets from scratch. J’étais trop audacieuse pour du salariat, je faisais peur à mes managers ! (rires)

Diriez-vous que vous avez plus ou moins de temps à consacrer à votre vie privée que lorsque vous étiez salariée (ou étudiante) ?

Je n’en n’ai clairement plus du tout. (sourire)
Mais on peut toujours libérer du temps quand on veut. Pour l’instant je me focus sur ma boite, mes créations et j’adore ça !
Le jour viendra où… mais pour l’instant je suis contente de dîner 1 seule fois par semaine avec mes potes mais heureusement que le téléphone existe parce que je passe des heures au téléphone avec mes copains ! Le temps avec eux est plus que précieux !

Comment réagissez-vous face aux critiques ?

De mieux en mieux, surtout quand elles sont constructives et j’arrive même à me dire que s’il n’y avait pas de critique négative mon travail aurait moins de valeurs. J’entends les critiques, parfois elles me permettent d’ajuster et de me remettre en question. 

Quelles sont vos perspectives de développement ?

On sort 6 podcasts dans les prochaines semaines avec des nouvelles saisons de l’Arnaque. Je suis entrain de développer une série télé.

Une BD va sortir à l’automne 2022 et le studio continue l’accompagnement des marques dans la création de leur podcast. L’objectif de la toile est de devenir LE studio de podcast de divertissement, et se développer en tant que média. 

La covid19 a t-il eu un impact sur votre activité ? 

La covid19 a eu un impact positif pour moi ! Pour le côté artistique, j’ai écrit Le journal d’une confinée. Aujourd’hui il s’appelle Le journal de Penouche. Pendant le confinement, j’étais à 7000 écoutes par jour.

Coté business, j’ai signé avec Meetic, pour faire un podcast. J’ai eu plusieurs offres pendant le confinement. 

À travers votre page instagram, quel message et valeurs voulez vous véhiculer ?

Je n’ai aucune stratégie sur mon compte instagram, mais tous mes posts reflètent qui je suis : une femme libérée qui essaye des choses, qui essaie d’inciter et d’influencer les autres en leur montrant qu’il faut tenter, prendre des risques, qu’il n’ya pas de règles ni de normes, qu’il faut vraiment s’écouter.

Voyez vous plus de femmes entrepreneuses dans votre entourage ?

Je vois plus en plus de femmes entrepreneuses car je suis dans un réseau d’entrepreneuses, alors qu’avant dans le salariat, je n’en croisais pas beaucoup.

C’est assez génial il y a beaucoup de sororité entre  les entrepreneuses. 

Si chaque femme aidait une entrepreneuse par jour, il y en aurait beaucoup plus. 

Autres éventuelles choses que vous souhaiteriez dire et qui ne sont pas dans les questions ?

On ne nait pas entrepreneuse, on le devient par envie de créer, de faire avancer les choses, de faire bouger les lignes. Cela peut aussi être une façon de s’exprimer

Fondamentalement je pense qu’on est tous un peu entrepreneur chacun à sa façon, et que si vous avez une folle envie de vous lancer, foncez c’est pas tous les jours les montagnes russe. C’est à mon sens le flambeau de la liberté. 


Interview Laura Lesueur

Le plus important est de trouver le sens dans ce que l’on fait et d’être avant tout entrepreneur.e de sa vie.

C’est souvent derrière les projets qui nous font le plus peur, que se cachent les plus belles découvertes.

Je perçois le fait de travailler non pas comme une contrainte mais comme une forme d’accomplissement. On peut créer une entreprise avec une idée et 1 euro.

Laura Lesueur

LAURA LESUEUR est une serial-entrepreneuse qui jongle brillamment entre ses activités. Diplômée en droit de l’Université d’Assas mais également de l’école de commerce l’EDHEC, Laura s’est rapidement lancée dans l’entrepreneuriat. Créatrice du podcast “Legend Ladies”, qui retrace les parcours de femmes qui, comme elle, n’ont pas choisi les chemins traditionnels, Laura est aussi formatrice et conférencière. Enfin, Laura est également une jeune femme et une maman sportive et accomplie !

Merci à Laura d’avoir accepté de répondre à cette interview et ainsi de contribuer à montrer que l’entrepreneuriat au féminin est une source de liberté incroyable ⭐

Pouvez-vous présenter vos activités ?

J’ai deux activités qui s’articulent autour d’un concept qui m’est cher : celui de la légende personnelle. Je suis convaincue que nous avons chacune et chacun une légende personnelle à accomplir, autrement dit, la réalisation de notre plein potentiel et de nos rêves pour ne pas passer à côté de sa vie.

Mes 2 activités autour de ce concept clé sont donc:

👉 Legend Ladies, 1er podcast sur l’ambition féminine que j’ai créé. J’envisage l’ambition comme le fait d’oser se réaliser (et donc accomplir sa légende personnelle). J’interroge des femmes d’horizons volontairement divers qui ont pour point commun d’avoir suivi et assumé leur ambition. J’aime à dire qu’il s’agit de femmes qui ont suivi leur voie et fait entendre leur voix 🙂

👉 Par ailleurs, j’interviens régulièrement au cours de conférences et de masterclass sur des sujets comme la motivation, les croyances limitantes, le syndrome de l’imposteur, la gestion du temps, ou encore la prise de parole en public.

Que faisiez-vous avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

J’étais directrice commerciale dans une entreprise de la tech. J’avais déja lancé mon entreprise dans la foodtech 3 ans plus tôt, l’appel de l’entrepreneuriat est rapidement revenu à moi 🙂 J’avais trop de convictions à partager et je mets tellement d’énergie et d’enthousiasme dans ce que je fais au quotidien que j’avais envie de le faire pour le compte de ma propre entreprise.

Quel a été votre parcours scolaire et votre ressenti à l’école ? Trouvez-vous que l’école donne assez d’outils et de confiance pour se lancer à son compte ? Que changeriez-vous ?

Vaste question ! Il y tant à dire… J’ai beaucoup aimé l’école, même si j’étais le clown de ma classe. J’aimais les matières selon les professeurs qui m’inspiraient ou non.
J’ai adoré par exemple la philo, quel dommage de ne la pratiquer qu’une seule année en terminale ! C’est pourtant une matière d’une importance capitale puisqu’elle nous apprend à penser, à se poser des questions et à réfléchir…pourquoi ne la proposer qu’un an ? Cela en dit long sur le système scolaire et les valeurs qu’on nous y inculque…

Je pense qu’une grande refonte du programme scolaire est à faire. Notamment en proposant par exemple plus de prise de parole en public afin de s’entraîner à s’exposer, à parler devant plusieurs personnes…ce qui terrorise beaucoup de jeunes gens aujourd’hui (je le vois dans les formations que j’anime) puisqu’ils n’ont jamais été habitués à le faire !

Enfin, je trouve que l’orientation proposée est très fermée face à un monde vaste, pluriel et ouvert…Dans mon lycée il n’y avait même pas de section « littéraire ». C’était soit les maths, soit l’économie et pour le post bac soit une prépa soit…une école d’ingénieur ! Il y a pourtant tellement de voies possibles…dommage de resserrer l’étau si tôt dans l’éducation des jeunes gens. Celà explique sans doute le nombre de reconversions professionnelles 5 à 10 ans après l’entrée dans la vie active. Je pense que l’on pourrait gagner du temps avec une école qui formerait vraiment au monde de demain.

Votre podcast « Legend Ladies » se développe vite. Vous attendiez-vous à un tel succès ?

Sincèrement non. J’ai lancé cela comme un projet personnel autour d’un sujet – l’ambition – qui me parle beaucoup. La mayonnaise a très rapidement pris pour mon plus grand bonheur ! Je pense que c’est un sujet qui parle à beaucoup de femmes et que le fait de partager des parcours différents permet aux auditrices et auditeurs de se projeter, de s’identifier et je l’espère de trouver le courage, elles aussi, de se lancer dans des projets qui leur tiennent à cœur.


Pour moi la sororité et le féminisme c’est aussi cela : partager entre femmes les parcours, les succès, les échecs, les difficultés et les peurs. La communauté Legend Ladies rassemble aujourd’hui presque 4000 membres, j’en suis très heureuse et ce n’est qu’un début 😉

Diriez-vous que vous avez plus ou moins de temps pour vous en étant entrepreneuse ?

Oui et Non 🙂 En réalité, j’ai toujours beaucoup travaillé car j’aime ça. Je n’ai jamais « fermé » mon ordinateur une fois que je quittais le bureau. Le travail continuait souvent à la maison et le week-end, même lorsque j’étais salariée. Sans doute car je perçois le fait de travailler non pas comme une contrainte mais comme une forme d’accomplissement. Alors c’est forcément d’autant plus vrai maintenant que je suis à mon compte, que je travaille et crée pour moi. C’est évidemment d’autant plus motivant ! Je ne dirai donc pas que j’ai plus de temps car je travaille encore plus souvent.

En revanche, j’ai clairement le luxe énorme d’organiser mes journées comme je l’entends, en mon âme et conscience. I am my own boss ! Et si c’est certes ultra responsabilisant (et pressurisant) qu’est ce que c’est agréable !

Un rayon de soleil pointe le bout de son nez ? Je sors, ordi sous le bras, m’installer à la terrasse d’un café. Mon fils me manque ? Je vais le cherche plus tôt à la crèche. Cet été je vais m’offrir le luxe par exemple de passer 2 mois avec lui en Juillet et Août hors de Paris, car je veux profiter à fond de l’été à ses côtés. Mais vous pouvez être certaines que j’ouvrirai mon ordinateur pour avancer sur mes projets en parallèle !

Ce mode de vie me convient parfaitement (il satisfait sans doute ma nature légèrement hyperactive) et je crois qu’au final, c’est le plus important.

Quelle vision avez-vous du salariat ?

Très respectable si l’entreprise pour laquelle on travaille a une vision. Ce qui est rare. Souvent on a la raison de faire mais pas la raison d’être. La gestion de l’humain en tant qu’individualité et pas simplement comme une « ressource humaine » me semble aussi indispensable. L’entreprise doit prendre en compte l’unicité et les qualités intrinsèques de chacun. C’est d’ailleurs un système gagnant/gagnant pour ceux qui l’ont compris puisque c’est le meilleur moyen de déployer le potentiel des collaborateurs !

Au fond, salarié ou entrepreneur, le plus important est de trouver le sens dans ce que l’on fait et d’être avant tout entrepreneur.e de sa vie 🙂

Pensez-vous que l’entrepreneuriat puisse être à la portée de chacune et chacun ?

À la portée de chacune et chacun, oui. On peut créer une entreprise avec une idée et 1 euro 🙂 Toutefois, je pense que certaines personnes s’épanouissent hors d’un cadre entrepreneurial, ce n’est pas forcément le schéma idéal pour tout le monde et c’est bien ainsi ! Il faut de tout pour faire un monde. Vive la diversité !

Un conseil pour celles qui hésitent à se lancer ?

Trop de réflexion tue l’action. Hésiter, avoir peur même, c’est totalement normal.
Comme le dit Reid Hoffman (fondateur de Linkedin), Entreprendre c’est « sauter d’une falaise et construire un plan pendant la descente » !
Mais il faut aussi se souvenir que c’est souvent derrière les projets qui nous font le plus peur que se cachent les plus belles découvertes à commencer par la découverte et la conquête de sa légende personnelle 🙂
On se fait souvent une montagne de ce qui pourrait se passer en cas d’échec. Je reprendrai les propos de Caroline Thelier, de chez Paypal “concentre toi sur la bonne raison d’y croire plutôt que sur la mauvaise raison de douter


Interview de la créatrice de girl-boss.fr

Pour écouter l’interview de Violaine pour le podcast Legend Ladies, il suffit de choisir une plateforme ci-desous :

DEEZER : Ici

Applepodcast : Ici

Suivez la créatrice du podcast Legend Ladies, Laura Lesueur, en cliquant ici

Interview Chloé Romengas

“Lorsque j’ai créé cette activité, j’ai eu des réflexions d’amis (spoiler alert : ce ne sont plus des amis) me demandant quand est-ce que je retrouvais un “vrai métier” et me faisant culpabiliser”

“J’ai été tout de suite en rupture de stock (du premier livre) alors j’ai refait des tirages. C’était il y a deux ans et demi, et aujourd’hui pas un seul jour ne passe sans qu’il n’y ait de vente, c’est juste incroyable”

À seulement 31 ans, CHLOÉ ROMENGAS est déjà une entrepreneuse à succès. Illustratrice, écrivaine, créatrice de contenus, Chloé aborde de façon pédagogique et qualitative les thèmes de la santé physique et mentale, des maladies invisibles, ainsi que des incidences parfois handicapantes du haut potentiel intellectuel et de l’hypersensibilité (HPI/HPE), dans une société aux attentes normées.

Merci à Chloé d’avoir accepté de répondre à quelques questions, et ainsi de participer à démontrer que sortir du cadre est une bonne chose !

Vous pouvez notamment retrouver Chloé sur Chloé Invisible (18.000 abonné.e.s) et sur Chloé Rayures (10.000 abonné.e.s).

Pouvez-vous présenter votre activité ?

Je suis autrice et dessinatrice, et je me suis spécialisée dans les questions de sensibilisation à la santé physique et mentale ! J’ai ma propre structure d’édition, ce qui me permet de travailler sur mes projets de sensibilisation et de m’occuper de la distribution, la diffusion, la production, tout de A à Z, et j’adore ça 🙂

Note : Sur ce point, il faut effectivement relever que Chloé a courageusement refusé des contrats de maisons d’édition classiques, pour monter la sienne. En effet, les marges pour les autrices et auteurs dans les maisons classiques sont souvent basses.

Comment avez-vous vécu le succès de votre premier livre ?

Je m’attendais pas du tout à cet accueil. A vrai dire, je souhaitais publier ce livre pour concrétiser presque 3 ans de blog sur lequel j’avais publié beaucoup de contenu. J’avais prévu de publier le livre en papier seulement pour pouvoir toucher le travail fourni pendant 3 ans.

Ce n’était pas du tout mon métier à l’époque, et ce livre n’avait pas vocation à me rémunérer. Je voulais en imprimer un nombre précis en fonction des pré-commandes, les envoyer aux lecteurs, mais pas le commercialiser. Et puis la campagne de pré-commandes a explosé, j’en ai fait imprimer un peu plus, les premiers retours ont été très positifs, les gens ont commencé à en parler autour d’eux, je recevais des demandes de personnes qui avaient loupé la campagne mais souhaitaient se le procurer, alors je l’ai mis en vente.

J’ai été tout de suite en rupture de stock, alors j’ai refait des tirages. C’était il y a deux ans et demi, et aujourd’hui pas un seul jour ne passe sans qu’il n’y ait de vente, c’est juste incroyable. Ce livre répondait à un besoin, en fait, mais je ne l’avais pas anticipé. Aujourd’hui je suis très contente de ce succès car c’est ce qui m’a donné la confiance d’en faire mon métier. Mais je me mets beaucoup de pression, car quand un premier livre plaît, on a encore plus peur de décevoir pour celui d’après… qui arrive !


Comment avez-vous décidé de monter votre entreprise ?

Cela s’est fait un peu par hasard, je travaillais en entreprise avant, je faisais de l’analyse stratégique. Et puis j’ai été malade, mon état de santé était devenu incompatible avec la poursuite de mon activité, et j’ai vu dans l’entrepreneuriat le moyen de continuer à être active tout en adaptant mon travail à mes contraintes médicales. J’ai toujours aimé écrire et dessiner, et petit à petit c’est cette activité-là qui s’est imposée en tant que projet entrepreneurial 🙂

Comment votre entourage perçoit-il le fait d’être entrepreneuse ?

Mon entourage familial et amical connaît peu l’entrepreneuriat, et le fait de sortir des chemins tout tracés les a inquiétés au début. Mais je pense que l’inquiétude vient davantage du fait qu’il s’agisse d’un métier créatif et artistique, pas du côté entrepreneurial. Lorsque j’ai créé cette activité, j’ai eu des réflexions d’amis (spoiler alert : ce ne sont plus des amis 😉 ) me demandant quand est-ce que je retrouvais un “vrai métier” et me faisant culpabiliser car “c’est à notre âge qu’on monte dans la hiérarchie”. Maintenant, cela fait quelques années que j’ai mon entreprise créative, mon entourage voit que je m’épanouis et que mon activité fonctionne très bien, donc je n’ai plus ce souci !

Diriez-vous que vous avez plus ou moins de temps qu’en étant salariée et/ou étudiante ?

Beaucoup plus ! Alors certes, la limite vie privée vie professionnelle est parfois difficile à établir car je peux travailler partout et tout le temps, mais je suis beaucoup plus flexible, et surtout j’aime tellement ce que je fais que quand j’arrête de travailler je ne suis pas de mauvaise humeur, je suis enthousiaste et prête à profiter de mes proches, ce qui n’était pas le cas avant, je râlais beaucoup en rentrant du travail, j’étais fatiguée. J’ai peut-être un peu moins de temps en quantité à consacrer à ma vie privée, mais j’en profite beaucoup plus, donc j’ai l’impression d’être beaucoup plus disponible. 

Comment réagissez-vous face aux critiques ?

Je travaille sur la question 😉 J’ai eu beaucoup de mal avec les critiques non constructives au début, surtout sur les réseaux sociaux, mais j’arrive de plus en plus à les mettre de côté. Elles me touchent, mais ne m’empêchent plus d’avancer. Je vois l’évolution au fil des années. Plus mon activité prend de l’âge, puis j’arrive à mettre de la distance avec ces critiques. Peut-être parce que je prends confiance en mon activité avec le temps.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Je souhaite rester une petite structure et garder mon indépendance. J’ai plusieurs projets de livre en cours, et j’aime prendre le temps de les mûrir. Il y en a un pour 2021, et un pour 2022. J’ai un projet de bande dessinée pour 2023, mais il peut changer d’ici là. Aujourd’hui, je suis surtout connue pour travailler sur un sujet en particulier, le haut potentiel intellectuel, et à l’avenir j’aimerais ne plus être étiquetée à ce sujet, j’aimerais être reconnue pour des projets de sensibilisation sur la santé de manière générale.

Un conseil pour celles qui hésitent à se lancer ?


Allez-y ! Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir lancer des projets sans prendre trop de risques au début. Beaucoup de projets demandent peu d’investissement si on les lance en ligne au départ, et ça laisse le temps de les faire mûrir, de voir si on est prêt.e, etc. Ca nous laisse le temps de voir venir, de garder notre activité à côté, le temps du lancement du projet, et on peut décider ensuite.

On n’est pas obligé de tout faire très vite. Mon activité a évolué pendant 2 ans avant que je trouve le modèle économique qui m’allait bien, qui m’épanouissait, et qui me permettait de vivre. Avec une autre activité ou des aides au début, on peut prendre le temps de construire notre projet entrepreneurial.

Créer c’est aussi accepter ses fiascos

Et c’est pas grave : on avance. Soyez audacieuses, ne croyez pas aux méthodes miracles.

Etre une entrepreneuse, dans ses projets professionnels mais aussi dans sa vie, c’est s’exposer aux échecs, aux coups, aux déceptions.

La distance entre échec et réussite est parfois si courte, que l’échec est d’autant plus difficile à vivre.

Il aurait suffit de rien, c’était parfait en théorie, dans vos songes, et pourtant inexistant ou désastreux en pratique. D’ailleurs, mieux vaut un désastre que le néant. Faites toujours en sorte d’aller au bout des choses, lorsque vous pouvez le faire. Parfois, certaines personnes ne seront pas dans cette mouvance. Elles seront sourdes même si vous criez, et laisseront sur le bas côté de la route des projets professionnels, ou parfois carrément votre personne, par peur de plein de trucs : du projet ou bien de vous, de l’engagement (évidemment), de ce que vous représentez : la vie avec un grand V (ha ha). Cela ne sert à rien de leur en vouloir, ou de nourrir une colère en vous, c’est simplement qu’ils sont sur la départementale (soit par incompétence, soit par choix et par peur : ils se brident), vous êtes sur l’autoroute. Ils mourront sans avoir vécu grand choses. Pas vous.

La nouveauté et l’émotivité dérangent souvent, et pourtant ce sont les clefs du progrès, et ce sont elles qui font avancer la société, la vie. Ne regrettez pas d’être parfois excessive car de l’excès vient la création, les surprises, la vie, le bonheur. Etre entrepreneuse, c’est vivre.

♥ On vous dira que vous avez mille projets et que vous débordez d’une énergie intrigante voir instable. Cette énergie est pourtant indispensable. L’entrepreneuriat se puise aussi dans vos peines, vos incompréhensions et vos échecs. La plupart des échecs disparaissent doucement pour laisser place à du positif, d’autres laissent des cicatrices. Ce sont elles qui feront une grande partie de votre force.

Nous vivons une époque où on vous promet des aboutissements sans faire d’efforts. Or, les projets demandent de l’investissement. N’ayez pas peur de vous donner corps et âme dans ce en quoi vous croyez. Vous pouvez aller vite, mais faites le à 300%. Ce site par exemple, est le troisième que j’ai écrit en 5 ans avant d’arriver à quelque chose d’abouti. Beaucoup disaient “encore un site ?”. Et désormais nous sommes 16.000 abonnées sur la page Instagram en 6 mois seulement :-).

Voyez vos échecs ou vos attentes comme des blessures de guerre. C’est en ayant eu le courage de croire en ses idées, en ses sentiments parfois contradictoires, en ses projets, privés ou professionnels, que le monde de demain se construit.

Rêvez grand et ne vous résignez jamais. Sachez tourner les pages pour en écrire de meilleures, et ne vous découragez pas.

♥ Voilà, je voulais juste le dire, car derrière les posts de certain.e.s qui vendent du rêve sur Instagram en mode “devenez géniaux en 3 jours”, il y a la réalité. La réalité est autre : c’est un combat. Entreprendre c’est un chemin de vie, quelques montagnes russes, des peines, des plateaux, et beaucoup de bonheur.

VALLET COACHING

J’ai décidé de me reconvertir dans le coaching professionnel et de créer, ce que j’ai appelé «mon activité sac-à-dos», à savoir mon entreprise d’accompagnement des particuliers en coaching, et ce où que je sois dans le monde !

J’étais plutôt du genre «Working girl» avant l’expatriation donc ma démarche entrepreneuriale à l’étranger n’a surpris personne. 

J’écoute les conseils, les points de vue, les critiques bienveillantes. Le reste ne m’intéresse pas.

DELPHINE VALLET est la fondatrice de VALLET COACHING. Entrepreneuse et maman, Delphine nous présente son activité, qu’elle pratique depuis le monde entier !

Quelle est votre activité ?


Je suis coach professionnelle certifiée, spécialisée en préparation de concours et d’examens, ainsi qu’en coaching de transitions professionnelles. J’ai créé mon entreprise il y a 1 an.


👉 Concrètement, sur le volet «  coaching concour», j’accompagne la personne à murir et à construire son projet (académique ou professionnel) et à s’organiser efficacement pour préparer les épreuves (ou entretiens) dans les meilleures conditions. Il s’agit in fine pour la personne de parvenir à s’exprimer de la manière la plus claire et convaincante possible. Un travail sur la gestion du stress, la confiance en soi, ainsi que sur les leviers d’une prise de parole efficace est souvent proposé. 


👉 Pour les coachings de «  transitions professionnelles », je vais accompagner la personne dans la clarification de ses aspirations et projet professionnel. Puis, selon ses besoins, nous travaillerons sur la mise en place de ce projet : de la reconversion à l’évolution de carrière en passant par l’accompagnement lors d’une nouvelle prise de poste. Il s’agit de clarifier ce que veut faire la personne, comment, dans quel cadre,  etc. C’est un travail sur le sens de sa démarche, de son projet professionnel ainsi que sur sa cohérence avec ses aspirations et ses ressources. 


Comment avez-vous décidé de monter votre entreprise ?

Avec mon conjoint, on était très motivé par l’idée d’aller vivre à l’étranger. Avec son job, c’était possible pour lui d’emmener toute la famille. La seule condition (pour moi) était de pouvoir y travailler. Et comme je me suis dit qu’on est jamais mieux servi que par soi-même, j’ai décidé de me reconvertir dans le coaching professionnel et de créer, ce que j’ai appelé «mon activité sac-à-dos»,à savoir mon entreprise d’accompagnement des particuliers en coaching, et ce où que je sois dans le monde !

Auparavant, j’étais attachée principale d’administration dans la fonction publique d’État ce qui plus concrètement, veut dire que j’étais fonctionnaire. J’ai travaillé sur des postes très variés (juriste, RH, management), dans des ministères à Paris et en préfecture. Je connais donc très bien ce monde des concours et des évolutions de carrière en interne, et la difficulté pour y parvenir en plus de son activité professionnelle quotidienne.

Comment le fait d’être entrepreneuse est-il perçu par votre entourage ?

Très bien ! J’étais plutôt du genre «Working girl» avant l’expatriation donc ma démarche entrepreneuriale à l’étranger n’a surpris personne. 

Diriez-vous que vous avez plus ou moins de temps à consacrer à votre vie privée que lorsque vous étiez salariée ?

Je dirai que c’est différent. La très grande différence c’est la liberté de travailler quand on veut / peut. La différence avec une vie de salariée n’est donc pas nécessairement de travailler moins, mais plutôt, de travailler quand on le décide
Toutefois j’ajouterai que le risque de ce type d’organisation est qu’on peut vite se retrouver à faire des journées double voire triple parce que la flexibilité dans le travail se répercute aussi à la maison, par une grande disponibilité, pour les enfants ou les tâches de la vie quotidienne. Il faut donc une une vrai discipline pour séparer les temps vie pro et vie perso. 

Comment arrivez-vous à vous organiser avec vos enfants ?


Je n’ai pas vraiment de recettes magiques ! Mais chez moi ce qui fonctionne c’est une bonne organisation – et honnêtement je crois que c’est la base chez tout le monde! – c’est le fait de s’y tenir. Pas de “je traîne” (même si je suis fatiguée!) ou de procrastination (parce qu’après tout je n’ai pas de chef! etc etc). 
Avec ça, je trouve que les enfants comprennent très vite qu’il y a les moments où maman travaille et n’est pas dispo, et les temps pour eux ou la maison.

Après je crois aussi que pour une gestion harmonieuse de la vie professionnelle et personnelle, il faut surtout accepter que même s’il n’y a pas de dérogations au planning fixé, il y a des impondérables : comme l’anniversaire de la meilleure copine ou le super event du mois pondu par l’école en dernière minute ! Il y aussi des imprévus ( ahhh… le Covid…). Selon moi, il vaut mieux «lâcher” sur ces temps-là, sans mauvaise conscience ni frustration, pour retrouver ensuite du temps qualitatif et serein de travail.  

Comment réagissez-vous face aux critiques ?

J’écoute les conseils, les points de vue, les critiques bienveillantes. Le reste ne m’intéresse pas.

Quelles sont vos perspectives de développement ?

Une cliente me disait hier : «votre offre est super claire, très spécialisée, mais ce qui est difficile c’est de vous trouver !» Et elle a raison !
Je trouve mes clients via les recommandations de mes clients, mon réseau professionnel et les réseaux sociaux (site internet :  www.valletcoaching.com et Linkedin notamment). 
Je compte davantage sur le bouche à oreilles et sur mon réseau que sur une vraie politique de communication.
Aussi parce que dans mon champ, les recommandations sont essentielles. Toutefois, je suis consciente que ce système à ses limites et je cherche actuellement à développer ma visibilité auprès du public ( via des sites comme girl-boss.fr, des journalistes spécialisés, etc.).

Un mot/conseil pour celles qui hésitent à se lancer ?


Demandez-vous ce qui vous fait hésiter. Si ce sont «les autres»au sens large, faites-vous confiance et allez-y !
Si c’est vous, questionnez-vous sur le sens que ce projet représente pour vous, sur vos ressources, vos freins. Prenez le temps (qui peut être long) de maturer votre projet, de le construire.
Il est clair que c’est chronophage et très «engageant» donc il faut aussi se lancer à un moment où l’on se sent prêt sur tous les aspects de sa vie. 

👋 Comment vendre en ligne ?

Les conditions légales de la vente en ligne

Beaucoup d’entreprises commercialisent leurs produits ou services en ligne. Souvent, le processus de vente en ligne n’est pas exactement conforme à la réglementation en vigueur par manque d’informations. En effet, de nombreuses règles s’appliquent lorsqu’on souhaite vendre en ligne 👩🏻‍💻

Les informations à communiquer obligatoirement à l’acheteur avant l’achat 🙌

Le vendeur doit communiquer à l’acheteur avant qu’il prenne sa décision d’acheter, de manière lisible et compréhensible, les informations suivantes :

  • 👉 Les caractéristiques essentielles du bien ou du service 
  • 👉 Le prix 
  • 👉 La durée du contrat en cas d’engagement sur la durée 
  • 👉 Le délai de livraison
  • 👉Les informations relatives à l’identité du vendeur, l’adresse postale, le téléphone, et le mail
  • 👉L’information qu’en cas de litige, l’acheteur a accès à un dispositif de médiation de la consommation en vue de le résoudre : cette information ne figure que très rarement sur les sites 🤷🏻‍♀️ Vous devez faire figurer le nom et les coordonnées du dispositif de médiation sur votre site internet et dans vos CGV
  • 👉 L’existence ou l’absence du droit de rétractation et ses modalités
  • 👉Les moyens de paiement acceptés (à indiquer au plus tard, au début du processus de commande.

Ces informations doivent toutes être fournies avant la vente.

Le processus de commande à suivre

Lorsque l’utilisateur va commander un bien ou un service en ligne, il doit obligatoirement passer par 3 étapes minimum : visualisation de la commande, possibilité de corriger les erreurs et confirmation de la commande ‼️

Exemple concret :

1. Page de pré-confirmation de commande  🛒

Sur cette page, souvent appelée le « panier », l’acheteur visualise les articles qu’il a choisi.

L’acheteur doit pouvoir à ce stade, corriger ses éventuelles erreurs figurant sur la commande ou revenir en arrière (par exemple : il doit pouvoir modifier son adresse ou supprimer un article). 

Il faut également qu’il puisse voir les moyens de paiement qui sont acceptés.

L’acheteur doit pouvoir consulter vos conditions générales de vente, et les accepter expressément. Ainsi, vous pouvez intégrer une ligne : « je déclare avoir pris connaissance des conditions générales de vente consultables en cliquant ici et les accepter sans réserve ».

Si la case prévue à cet effet n’est pas cochée, la commande ne doit pas pouvoir être validée.

Une fois ces informations vérifiées, l’acheteur doit pouvoir cliquer sur (par exemple) : « Valider ma commande ».

2. Page de renseignement 🖥️

L’acheteur peut ici rentrer ses informations ou s’identifier (nom, prénom, adresse de livraison, etc.). Il peut ensuite cliquer sur « Continuer ».

3. Page de paiement 📲

L’acheteur arrive sur une page sur laquelle il va confirmer définitivement sa commande.

Il doit reconnaitre explicitement son obligation de paiement. Pour cela, le bouton utilisé par le consommateur pour valider sa commande doit comporter, à peine de nullité de la vente, la mention claire et lisible : « commande avec obligation de paiement » ou une formule analogue, dénuée de toute ambiguïté, indiquant que la passation d’une commande oblige à son paiement, par exemple « payer ma commande ». 

4. Page de confirmation de prise en charge de la commande

Une fois que l’acheteur a validé définitivement sa commande, il arrive généralement sur une page de confirmation de commande.

Attention : vous devez envoyer vos conditions générales de vente sur support durable – par exemple en PDF – à votre acheteur. Elles doivent donc figurer en pièce-jointe du mail de confirmation. Vous devez conserver une trace du mail de confirmation de la commande contenant ces CGV. En effet, le fait de laisser les CGV en simple consultation sur votre site n’est pas considéré comme conforme car vous pouvez en modifier à tout moment le contenu.

Les Conditions Générales de vente 🖊️

Les conditions générales de vente posent le cadre juridique des relations avec vos clients. Elles doivent contenir différentes mentions obligatoires, et il est très préférable de se faire accompagner par un avocat pour les rédiger. 

Ci-dessous, et sans que cela soit exhaustif, vous trouverez plusieurs points qui doivent figurer dans vos CGV.

1. Droit de rétractation 🔙

L’acheteur a un droit de rétractation de 14 jours. Ces 14 jours se décomptent soit à partir du lendemain où il entre en possession du bien, soit lorsqu’il accepte l’offre pour une prestation de service.


Ce droit de rétractation peut s’exercer sans motifs et sans paiement de pénalités. La seule chose que peut devoir payer l’acheteur en cas de retour, ce sont les frais de retour. Attention, si vos conditions générales de vente ne prévoient pas que les frais de retour sont à la charge de l’acheteur, c’est au vendeur de les payer.

Les conditions du droit de rétractation (notamment le délai, le point de départ des 14 jours, le remboursement du produit), doivent être précisées dans vos conditions générales de vente, consultables avant l’achat. 


Vous devez également mettre à la disposition de l’acheteur un formulaire de rétractation. Cela signifie que vous devez fournir un document pré-rempli permettant de se rétracter de son achat, sur votre site internet.

Si l’acheteur se rétracte, vous avez 14 jours pour le rembourser intégralement.

Il existe des cas particuliers. Ainsi, certains produits ou prestations de services ne sont pas soumis au droit de rétractation et ne peuvent pas être remboursés. Ce sont les suivants :

👉Bien confectionné spécialement pour le consommateur (du sur-mesure par exemple)

👉 Produit ne pouvant être par nature réexpédié

👉Produit périssable (alimentaire par exemple).

👉Cassettes vidéo, CD, DVD s’ils ont été ouverts par le consommateur

👉Presse

👉Prestations de services d’hébergement, transport, restauration ou loisirs.

Autre cas particulier : si vous vendez une prestation de service qui s’exécute avant la fin du délai de rétractation de 14 jours. 

Dans ce cas, vous devez obtenir l’accord du consommateur, sur support durable (que vous conserverez), de réaliser la prestation avant la fin du délai de rétractation. Si le consommateur se rétracte finalement, il devra payé uniquement le montant duservice fourni jusqu’à la communication de sa décision de se rétracter.

2. La protection des données personnelles 🔴

Un site de vente en ligne qui collecte des informations nominatives de façon régulière (par exemple : nom, courriel) doit constituer des registres de traitements des données, respectant les obligations en matière de protection des données personnelles. Un article traitera bientôt de ce sujet plus en détails.

Dans vos conditions générales de vente, vous devez faire figurer l’identité du responsable du ou des fichiers, le but du traitement des données, le caractère obligatoire ou facultatif des réponses, les droits d’accès, de rectification, d’interrogation et d’opposition, les éventuelles transmissions des données à des tiers (onéreuses ou gratuites), la durée de conservation des données.

Sachez que, même lorsque vous collectez de façon occasionnelle des données, si elles ont un caractère sensible ou si elles sont susceptibles de comporter un risque pour les droits et libertés des personnes, alors vous devez tenir un registre de l’ensemble des traitements.

3. Les mentions obligatoires plus classiques 🔴

Naturellement, vos conditions générales de vente doivent contenir :

👉 votre identification avec vos mentions légales

👉 les modalités de commande en ligne (description du processus)

👉les modalités de livraison

👉 les modalités de paiement

👉 la possibilité de saisir un médiateur en cas de confit, et les modalités de saisine

Comment s’organiser ? Conseils & Astuces

Être entrepreneuse c’est aussi avoir une charge mentale décuplée en termes d’organisation. Voici quelques idées pour améliorer la gestion de votre (précieux) temps ! Ces conseils peuvent tout à fait s’appliquer aussi aux études !

Tenir un planning hebdomadaire

Avoir un planning n’est pas forcément synonyme de faire une chose à la fois. Certaines personnes préfèrent gérer 2, 3 tâches à la fois ; d’autres préfèrent se consacrer à une seule jusqu’à ce qu’elle soit terminée. Ce n’est donc pas la peine de vouloir à tout prix rentrer dans le modèle du “une seule chose à la fois“. Chacun sait ce qui est le mieux pour lui !

Dans les deux cas, que vous jongliez entre plusieurs tâches professionnelles à faire, ou que vous les fassiez une par une, avoir un planning délimitant les grandes tranches horaires réservées à votre travail permet de ne pas être dérangé par autre chose.

Définir un temps réservé à son travail permet ainsi d’être plus efficace.

Pour avoir une meilleure visibilité, vous pouvez faire votre planning un mois à l’avance, puis le réajuster une fois par semaine, à jour fixe. Par exemple, tous les vendredis, vous réajustez le planning de la semaine suivante.

Pour que votre organisation ne soit pas entièrement bousculée par les imprévus, prévoyez toujours une marge de manœuvre.

Respecter des périodes de coupure

Réserver des journées sans travail est très important pour pouvoir couper, et être ainsi plus efficace le reste du temps.

Ainsi, s’il est tentant de consulter sans cesse son téléphone portable ou ses mails même sur les jours attribués au repos, il est préférable de s’astreindre à ne pas le faire.

Si vous n’arrivez vraiment pas à respecter une période de coupure, vous pouvez opter pour avoir deux lignes : un numéro professionnel et un personnel. La plupart des téléphones permette aujourd’hui d’avoir une double SIM. Ainsi, vous pouvez couper les appels sur le numéro professionnel, tout en restant joignable sur le numéro personnel.

Dire non !

Vous ne pouvez pas faire plaisir à tout le monde ! Que ce soit sur le plan professionnel, ou le plan privé, il est important de savoir dire non. Vous ne pouvez pas toujours accepter toutes les missions, toutes les invitations, tous les défis !

A notre époque, les sollicitations sont multiples et faciles via les réseaux sociaux. Savoir dire non sans culpabiliser permet donc d’alléger votre charge mentale !

Par ailleurs, ne vous alourdissez pas de relations inutiles. Ne courez pas après les gens, s’ils veulent vous voir ils sauront où vous trouver.

Prioriser les tâches

Évidemment, il y a des choses à faire qui sont plus urgentes que d’autres. Il faut donc hiérarchiser par rapport au caractère urgent ou non.

Néanmoins, l’urgence ne doit pas être le seul élément déterminant. En effet, il y a certaines tâches qu’on a plus plaisir à faire que d’autres. Il est important pour la santé morale de savoir alterner entre des choses qui nous font plaisir, et des choses qu’on rechigne davantage à faire. Si vous laissez toutes les tâches que vous n’avez pas envie de faire pour le lendemain, vous risquez de passer une très mauvaise journée lorsqu’il faudra les boucler.

Avoir les bons outils

Ce n’est jamais agréable de travailler avec un ordinateur qui rame ou un téléphone qui ne marche pas. Investir au départ – lorsqu’on peut – dans de bons outils de travail permet de s’éviter des migraines…

Évidemment cela représente un coût, mais si vous avez la possibilité de choisir d’exposer cette dépense, plutôt que de vous acheter des nouvelles paires de chaussures, faites le… Les chaussures attendront. Si vous êtes un peu juste (ce qui est le cas de beaucoup d’entrepreneurs qui lancent leur activité), essayez de trouver du matériel reconditionné, qui fonctionne très bien et est nettement moins cher.

Dans tous les cas, respectez vos goûts et ne cherchez pas à vous déguiser ! Choisissez des choses qui vous ressemblent. Il n’y a pas de règles : pas besoin d’avoir un ordinateur gris ou blanc, et d’être aseptysée pour être doué(e).

Interview FitMum France

Je viens d’une famille d’entrepreneurs. Je suis de nature fonceuse et depuis toujours j’avais envie d’avoir mon entreprise, d’être à mon compte et de ne devoir rendre de compte à personne. C’est je crois, ce qui me plait le plus dans l’entrepreneuriat.

J’ai lancé FitMumFrance durant ma grossesse, en 2016. J’ai donc deux activités principales “FitMumFrance” et “ShakeUp Studio” et je jongle entre les deux toute la journée !

Je me fais un emploi du temps que je respecte à la lettre et je m’oblige à ne pas regarder mon téléphone et mon ordinateur le week-end

CAROLINE RINAUDO est la fondatrice de la marque FITMUMFRANCE, du SKAKE UP Studio d’Aix ! Entrepreneuse dynamique et maman de 35 ans, Caroline a accepté de répondre à quelques questions 🙂 Merci à elle pour ce témoignage très inspirant.

Quel est votre parcours ? Comment avez-vous décidé de devenir Coach Sportif ? 

J’ai à la base un Master en marketing et management. Je me destinais à travailler en tant que chef de projet dans des grandes entreprises de cosmétiques, sur Paris. Le soir, comme beaucoup de femmes, j’allais faire un cours de gym dans une association, après ma journée de travail. J’y prenais beaucoup de plaisir.

Puis la crise financière de 2008 a frappé et je me suis retrouvée au chômage. Je passais alors beaucoup de temps à faire du sport jusqu’à ce que la responsable de l’association que je fréquentais me propose de devenir hôtesse d’accueil puis rapidement animatrice sportive. Je me suis formée et dans la foulée je suis revenue vivre dans ma ville natale, Aix-en-Provence. J’y ai monté une antenne de l’association parisienne que je fréquentais puis un an après, j’ai pris mon envol et j’ai lancé ma propre association, en donnant des cours de Zumba.

J’ai continué à me former régulièrement et à élargir mes compétences : CrossFit, Pilates, Strong Nation… En 2016, j’ai ouvert mon propre studio avec mon conjoint, le Shake Up Studio.

Comment avez-vous décidé de monter votre entreprise ? Pouvez-vous nous présenter vote marque FIT MUM FRANCE ainsi que le ShakeUp Studio d’Aix ?

Je viens d’une famille d’entrepreneurs, je suis de nature fonceuse et depuis toujours j’avais envie d’avoir mon entreprise, d’être à mon compte et de ne devoir rendre de compte à personne. C’est je crois, ce qui me plait le plus dans l’entrepreneuriat.

J’ai lancé FitMumFrance durant ma grossesse, en 2016. Lorsque j’ai su que j’étais enceinte, je me suis vite aperçue qu’il y avait très peu d’informations concernant le sport et la grossesse. Je me suis renseignée, j’ai lu énormément d’études, j’ai posé beaucoup de questions à des gynécologues, sage-femmes, ostéopathes, kinés, et j’ai décidé d’ouvrir le compte Instagram @FitMumFrance pour démocratiser le sport durant la grossesse.

Je parlais de ma grossesse, puis de ma reprise sportive après l’accouchement, de mon quotidien de maman et d’entrepreneuse. C’est pour moi une vitrine sur mon quotidien de maman sportive, mais aussi de maman entrepreneuse. Je donne des conseils aux futures et jeunes mamans. Je les rassure et les encourage.

Aujourd’hui, FitMumFrance est devenue une vraie marque, que j’ai déposé à l’INPI et une vraie entreprise puisque j’ai lancé durant le confinement le Studio FitMumFrance où je mets en ligne des vidéos pour les futures mamans, les jeunes mamans mais aussi toutes les autres femmes. J’ai envie de guider les femmes, à toute période de leur vie, à se sentir belle et en forme.

FitMumFrance est la partie “virtuelle” de mon activité. La partie “réelle” est le Shake Up Studio. C’est là où je donne mes coachings et mes cours collectifs. Je travaille conjointement avec Romain, mon compagnon depuis 13 ans. Il y gère le Studio “Training” où il donne des cours de CrossFit, tandis que je gère le Studio “Dancefloor” où je donne des cours de Zumba, Pilates, Yoga, Strong Nation, Barre au sol et Stretching avec mon équipe.

Nous sommes fiers de notre salle, car elle est à l’inverse des gros clubs de fitness. Aucune machine ou appareil de musculation, nous donnons uniquement des cours collectifs, et l’ambiance y est conviviale. Notre salle est aussi une salle familiale ; notre fille et les enfants de nos profs jouent dans l’accueil, et beaucoup d’élèves sont devenus amis ou se sont mis en couple (certains ont même fait des petits bébés !). J’ai donc deux activités principales “FitMumFrance” et “ShakeUp Studio” et je jongle entre les deux toute la journée !

Comment le fait d’être entrepreneuse est-il perçu par votre entourage ?

Très bien ! Mes grands-parents, mes parents et mon frère sont tous entrepreneurs. C’est dans notre sang et dans nos valeurs je crois 🙂 Je demande beaucoup de conseils à mes parents, surtout pour chaque décision importante, et mon frère me donne également des conseils. Récemment ma belle-sœur s’est aussi lancée dans l’entrepreneuriat, et je prends plaisir à travailler aussi avec elle.

Trouvez-vous que le fait d’être entrepreneuse facilite la gestion du temps consacré à la vie professionnelle et celui consacré à la vie privée ? Jugez-vous que vous avez assez de temps pour votre vie privée ?

Oui et non ! Oui car je peux organiser mon emploi du temps comme je le souhaite. Par exemple, je refuse de donner des coachings avant 9h30 et ou de donner des cours après 19h. Je peux aller déposer Lola le matin plus tard que la majorité des mamans, et la récupérer plus tôt. Je peux prendre des rendez-vous en journée et réajuster mon emploi du temps.

Néanmoins, lorsque l’on est entrepreneuse, notre travail nous suit aussi à la maison. J’ai l’impression de ne jamais réellement couper, surtout que notre studio est collé à notre maison. Il m’arrive de travailler devant mon ordi tard le soir et j’avoue que des fois je me dis que j’aimerais bien être salarié pour ne pas avoir ce stress que seules les entrepreneuses connaissent. 

Néanmoins, j’essaie d’être organisée afin de ne pas empiéter sur la vie privée. J’ai eu des périodes très chargées où je m’en voulais de ne pas consacrer plus de temps à ma famille et je me suis jurée de ne jamais me retrouver de nouveau dans cette situation. Depuis, je suis devenue une fan du planning. Je me fais un emploi du temps que je respecte à la lettre et je m’oblige à ne pas regarder mon téléphone et mon ordinateur le week-end. Si vraiment je dois travailler, je le fais uniquement lorsque ma fille fait sa sieste. Aujourd’hui, j’estime que j’arrive à bien jongler entre ma vie professionnelle et ma vie privée. Pourvu que ça dure !

Quelles sont vos perspectives de développement

Continuer à développer le Studio FitMumFrance et le Shake Up Studio, tout simplement 🙂 Tout en prenant soin de passer du temps avec ma fille qui entre en maternelle cette année !

Le mouvement “Body Positive” a souvent tendance à mettre en avant des femmes qui ne font pas spécialement de sport.  On oppose ainsi souvent le mouvement des “FitMum” avec le mouvement des “Body Positive“. En réalité, les deux nous semblent plutôt parfaitement compatible puisque faire du sport est recommandé pour avoir une bonne hygiène de vie et se sentir bien dans son corps. Que répondriez-vous aux personnes qui pensent donc, qu’être FITMUM c’est être anti body positive ?

Etre une FitMum c’est justement être Body Positive ! C’est aimer son corps, vouloir être en forme et en bonne santé. C’est vouloir se sentir bien, pendant et après une grossesse.C’est aussi montrer l’exemple à ses enfants. Pendant la grossesse, c’est vouloir être dans la meilleure forme possible, car on le sait “une maman en forme = un bébé en forme”.

Après une grossesse, c’est vouloir se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Le sport ce n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est surtout une question de santé. Et quoi de mieux que le sport, pour se sentir en forme !

Avez-vous un conseil pour les futurs mamans ? 

9 mois pour faire, 9 mois pour défaire“. Montrez-vous bienveillante avec votre corps et soyez patiente ! La maternité est le plus grand chamboulement physique et psychique qu’une femme rencontra dans sa vie.

Ne vous mettez pas la pression pour perdre vos kilos de grossesse, ne vous prenez pas non plus pour Wonder-Woman. C’est déjà dur d’apprendre à devenir maman, de gérer ce petit être qui demande beaucoup d’attention et pour lequel on se pose un milliard de questions par jour.⁣ Alors si en plus, vous vous mettez la pression, cela risque d’être vraiment difficile mentalement et physiquement. Acceptez que votre corps a vécu de nombreux bouleversements et qu’il lui faut du temps pour s’en remettre.

Respectez votre corps, respectez le temps. Suivez les conseils des pros qui ont l’habitude de voir des jeunes mamans tous les jours : gynécologues, sage-femmes, kinés, coachs sportifs spécialisés en post-partum… Et petit à petit, vous reprendrez le contrôle de votre corps, en toute sécurité et dans le respect de celui-ci.

Et un conseil pour celles qui hésitent à monter leur entreprise ?

Lancez-vous ! Oui, vous allez avoir des jours difficiles, des doutes, des grands moments de stress, des pleurs, des échecs… mais aussi des victoires, des grandes satisfactions, des joies. Monter son entreprise, faire ce que l’on aime, vivre de sa passion, cela n’a pas de prix. 

Comment fonctionne l’impôt sur le revenu en France ?

L’impôt : KESAKO

C’est le Code Général des Impôts qui contient les règles régissant notre imposition (petit ouvrage sympa d’environ 2.000 pages selon les éditeurs et contenant des articles aux surnoms comme “Article 44 undecies Grand II Petit 5 Petit b” grrrrrrr).

Évidemment pour maîtriser ces textes, il faut souvent faire de longues années d’études pour devenir fiscaliste (petit animal asocial se nourrissant de Chocapic, de droit des affaires et de comédies romantiques. NDLR – C’est une blague : le plus souvent le fiscaliste est austère, et prend de la cocaïne).

On peut quand même comprendre les grands principes assez facilement.

L’impôt sur le revenu fonctionne de manière PROGRESSIVE. Cela signifie qu’il existe des paliers : plus tu gagnes de l’argent, plus tu paies :

Jusqu’à 10 064 €0 %
De 10 065 € à  25 659 €11 %
De  25 660 € à   73 369 €30 %
De   73 370 € à 157 806 €41 %
Plus de 157 807 €45 %

Concrètement, cela signifie que si tu gagnes 30.000 euros par an :

  • les sommes jusqu’à 10.064 euros ne seront pas imposées;
  • de 10.065 euros à 25.659 euros, le taux d’imposition sera de 11%;
  • de 25.660 euros à 30.000 euros, le taux d’imposition appliqué sera de 30%.

Le calcul est donc le suivant : (10.064 X 0%) + (15.594 X 11%) + (4.351X30%)

= 3.020,64 euros d’impôt

Ce n’est pas aussi simple, dans la mesure où il faut tenir comptes des parts.

Une personne vivant seule a une part.

Un couple marié ou pacsé sans enfants a deux parts.

Un couple marié ou pacsé, famille recomposée ou pas a 0,5 part supplémentaire par enfant rattaché au foyer pour les 2 premiers, et 1 part supplémentaire à partir du 3ème.

Le nombre de parts va constituer ton quotient familial. Le “quotient familial” n’est donc pas le nombre de chances que tu as de finir ta vie avec ton mari d’après la cartomancie, mais le chiffre par lequel vous allez diviser le revenu net du foyer pour obtenir le revenu net imposable.

Dans l’exemple précédent : si les 30.000 euros gagnés sur l’année, le sont pour un foyer de deux adultes mariés, je divise donc 30.000 par 2, pour obtenir le revenu net imposable.

Pour diminuer l’imposition d’un foyer fiscal, plusieurs stratégies sont possibles. Il s’agit de l‘optimisation fiscale. L’optimisation fiscale – qui est légale – ne doit pas être confondue avec la fraude fiscale – qui est évidemment illégale.

Dans le premier cas, le contribuable (vous) met en application des dispositifs prévues par la loi, pour réduire son imposition.

Dans le second cas, il s’agit d’une fraude répréhensible (par exemple, ne pas déclarer ses revenus).

Le mieux est de consulter un professionnel (avocat ou expert-comptable, conseiller en gestion de patrimoine). Méfiez-vous des banques qui vendent leurs propres produits de défiscalisation (un peu comme des chaussures), et ne font donc pas d’étude de votre cas particulier.

Un exemple très simple de stratégie patrimoniale et fiscale est d’isoler les achats immobiliers au sein d’une Société Civile Immobilière. Ainsi, les revenus qui sont procurés par ces biens peuvent ensuite être soumis à l’impôt sur les sociétés, et ne pas s’ajouter à vos propres revenus personnels, soumis au barème progressif.

Un autre exemple est d’exercer sous forme de société, pour que le bénéfice net généré par l’activité soit soumis à l’impôt sur les sociétés, et ne s’ajoute pas automatiquement à vos revenus personnels imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Enfin, ne croyez pas que vous payez seulement l’impôt sur le revenu… Le plus lourd reste les charges sociales. Nos systèmes de santé, d’éducation, de retraite, etc. génèrent des cotisations sociales obligatoires pour tous.

Si vous êtes salarié, vous pensez peut-être qu’il s’agit de la différence entre votre salaire brut et votre salaire net. Ceci est une fausse croyance. Les charges sociales représentent au minimum 40% de votre salaire net. Elles n’apparaissent pas toujours sur les bulletins de salaire, car c’est l’employeur qui les paie directement aux organismes.

Les indépendants connaissent bien mieux ces charges, car ils les paient eux-mêmes directement.

🙂 Voilà.

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